Dans le cadre de l’événement parallèle :« Les femmes actrices de la résilience climatique et du développement inclusif » La ministre de la Famille recommande de renforcer davantage les capacités des femmes en Afrique face aux changements climatiques

Dr Amel Belhaj Moussa, Ministre de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des personnes âgées, a inauguré, aujourd'hui, l’événement parallèle portant sur «Les femmes actrices de la résilience climatique et le développement inclusif» dans le cadre de la Huitième Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l'Afrique (TICAD) qu' accueillera notre pays le 27 et 28 août 2022.

En effet, la ministre a considéré que cet évènement présente une importante occasion pour renforcer la coopération, explorer des perspectives plus larges de partenariat entre les pays africains et le Japon, intensifier les initiatives visant à réaliser un développement durable et équitable, et consolider les bases de sécurité, de stabilité et de paix pour tous les peuples du continent africain.

En Outre, elle a déclaré que cette conférence - organisée par le Ministère en coopération avec l'ONU Femmes - souligne l'importance du rôle majeur des femmes dans les efforts d'adaptation et d'atténuation des changements climatiques, et la nécessité d'intégrer une approche genre à toutes les étapes des politiques publiques dans ce domaine.

Elle a également ajouté que cette conférence vise à souligner l'importance de la participation des femmes dans les processus de prise de décision liés à la résilience et à l'adaptation aux changements climatiques et à l’autonomisation des femmes dans les objectifs du Plan de développement en Afrique 2063 afin d’assurer un développement inclusif et durable en Afrique ; et la mise en œuvre des objectifs de développement durable 2030 selon les recommandations du Programme de travail renforcé de Lima relatif au genre et son plan d’action en faveur de l’égalité des sexes issu de la conférence de Madrid de 2019.

           Par ailleurs, la ministre a présenté les efforts déployés au niveau national dans le domaine de l'intégration de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes dans les politiques et les programmes d'adaptation au changement climatique et d'atténuation de ses effets, et ce à travers l'élaboration d'un plan d'action national pour inclure le genre dans le changement climatique, selon une approche participative qui établit un document de référence intégré pour tous les intervenants, tout en rappelant des nouvelles procédures relatives à l'inclusion de l’approche «genre et changements climatiques» dans les politiques publiques, les  programmes et les projets à travers les grandes orientations de préparation du budget de l'État pour l'année 2022 et du plan de développement 2023-2025, en plus d'encourager la recherche scientifique dans ce domaine.

Dans ce contexte, elle a indiqué que le prix de la meilleure recherche scientifique féminine au titre de l’année 2022 a été accordé à Abir Khribich, pour sa recherche portant sur : «Lien de causalité entre la consommation d’énergies renouvelables et le développement social : données provenant de pays à revenu élevé» ; la chercheuse tunisienne a reçu ce prix à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la femme tunisienne (13 août 2022).

La ministre a également recommandé aux participants à cet événement parallèle à la 8ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, de donner des propositions contribuant au renforcement des capacités des femmes en Afrique face aux changements climatiques.

       La conférence aborde la question de l'adaptation aux changements climatiques en soutenant les initiatives et les projets dans les domaines de la recherche scientifique et de l'innovation technologique, ainsi que la promotion des initiatives économiques, l’encouragement de l’entrepreneuriat et le développement des capacités de leadership féminin dans les activités économiques porteuses, en plus de mettre en lumière certaines expériences féminines pour lancer des institutions émergentes dans les technologies intelligentes et les activités économiques vertes en Tunisie et tout le continent africain, en plus de  présenter les  expériences de quelques femmes entrepreneures et initiatives féminines visant à valoriser les résultats de la recherche scientifique et à développer les applications technologiques pour lutter contre les changements climatiques.

Cet événement parallèle a vu la participation de plusieurs experts internationaux du continent africain, des représentants des organismes des Nations Unies, des représentants des structures publiques, des organisations nationales et des composantes de la société civile, ainsi que des femmes entrepreneures.